Eureka
Non, je n'ai pas arrêté le kendo pendant... fichtre, plus d'un mois.
Seulement les mises à jour de ce blog, c'est mal je sais.
Bref, quoi de neuf dans mon kendo depuis tout ce temps ?
Un truc important, pour une fois.
Il y a quelques semaines de ça, j'ai enfin compris ce qui clochait dans mon kikentai (enfin, un des trucs qui clochaient). Il y avait un truc qui m'embêtait, mes coupes n'étaient jamais ippon ou presque (ce qui est un handicap très gênant en shiai entre autres, on s'en doute), et impossible de comprendre ce qui n'allait pas.
Or donc, un beau jour, enfin un vendredi soir comme les autres ou presque, notre sensei n'ayant pas pu être présent pour assurer le cours c'est Rémi qui a pris les choses en main avec l'aide des quelques plus ou moins anciens présents. Et nous avons donc retravaillé les kihon, ce qui ne fait jamais de mal.
Sur sankyodo, pas de problème particulier (enfin, rien que je n'aie noté) pour moi.
Par contre, sur ikkyodo, catastrophe ; enfin presque. J'avais toujours un léger temps de décalage entre le mouvement du sabre et le déplacement. Systématiquement. Ou presque.
Et c'est là que j'ai compris, en décomposant le geste pour analyser ; je me suis rendu compte, en le faisant lentement, que je bougeais systématiquement les mains avant le corps si je n'y faisais pas attention.
Révélation : c'était donc ça !
C'est pourtant quelque chose que je sais, l'unité du déplacement et de la coupe, mais entre comprendre et faire, il y a une marge ; et comme mon défaut était devenu assez ténu pour être difficilement perceptible par moi-même, je n'y avais pas prêté attention jusque là.
C'était pourtant si simple (si l'on peut dire)...
J'ai donc passé le reste de la séance à faire particulièrement attention à ça (et depuis j'essaie de continuer, jusqu'à ce que je me débarasse de ce satané défaut), et miracle, tout allait beaucoup mieux quand j'y prenais garde.
Je me souviens avoir mis quelques men que j'ai sentis différents, ça se rapprochait enfin de quelque chose de plus ippon. Y'a plus qu'à continuer à travailler pour que de quelques-uns, le pourcentage augmente jusqu'à ce que la totalité de mes coupes soient correctes ; y'a plus qu'à...
Bref, quand vous ne comprenez pas ce qui ne va pas dans votre kendo, faites des kihon.